Les métamorphoses comiques
R: Émile Cohl. P: Société Générale des Cinématographes Éclipse. Fr 1912
“Freudian psychoanalysis? A precursor to surrealism or Dadaism or even the sort of scriptwriting that Quentin Tarrantino does, in which he lifts striking images from old movies and writes a script that connects those images? Or was it simply a matter of Cohl having moved to Eclipse as a distributor and them demanding something to put in their latest catalogue? Well, it’s too late now to ask any of the people involved.”
IMDb (boblipton)
“Les métamorphoses comiques is arguably Cohl’s most avant-garde film. the short features live action images changing into animation and back again. Metamorphosis indeed runs galore, with Cohl’s typical stream-of-consciousness-like flow. Many of the images are pretty abstract, anticipating the work of Norman McLaren. Nevertheless, despite all the avant-garde frenzy, the most disturbing picture is a live action shot of a young boy smoking…”
Dr. Grob’s Animation Review
Jobard a tué sa belle mère
R: Émile Cohl. D: Lucien Cazalis. P: Pathé Frères. Fr 1911
“We’re so used to thinking of Émile Cohl as one of the pioneers of animation, we forget that he sometimes directed live-action sequences in his movies, and one or two completely live-action films. This predictable comedy is enlivened a bit by Cazalis‘ mugging, but it’s nothing special. Still, he was popular enough to abandon the character name and star in a series as ‘Caza'”
IMDb (boblipton)
“Jobard a tué sa belle-mère is not an animation film, but one of ten comedy shorts Émile Cohl directed in a collaboration with actor Lucien Cazalis for Pathé. The ten films all feature the character Jobard, played by Cazalis. It’s a pity that Jobard a tué sa belle-mère appears to be the only one to have survived in some quality, because the film shows Cohl’s skills as a live action comedy director. Indeed, the film is a prime example of early French comedy film. (…) Lucien Cazalis, who plays Jobard is quite a good comedian, and the film clearly shows that French comedy had a huge influence on American slapstick comedy. It’s a pity Lucien Cazalis has been completely forgotten, today, for he clearly deserves more recognition.”
Dr. Grob’s Animation Review
“Les métamorphoses comiques (1912), marqué par le passage hyper fluide du dessin au réel, (…) et Le cheveu délateur (1911), voyant un bourgeois faire analyser le cheveu du prétendant de sa fille par un mage, lequel est lui même tenté par la place de gendre, s’insèrent dans cette même dynamique mais avec un penchant beaucoup plus comique. Pour autant, rien n’est brouillon du suivant ou aboutissement du précédent. Aussi, il faut constater que, même quand l’animation déserte les films de Cohl, son influence se fait sentir, et ce pour notre plus grand plaisir. Certes moins marquant que les œuvres précédemment citées, Jobard a tué sa belle mère (1911), petit sketch d’un gendre persuadé – et ravi malgré une légère inquiétude – d’avoir tué la marâtre avec qui il ne s’entend pas, relève d’une étude du cercle des plus mignonnes. Le symbole est déjà des plus évidents, et amusants : le cercle équivaut tant à la bague du mariage qu’à la couronne de fleur de l’enterrement, que Jobard a passé au doigt de celle qu’il aime pour la première et veut offrir à celle qu’il déteste pour la seconde. Cette petite satire bourgeoise, autour d’Eros et Thanatos, n’a de cesse de convier cette forme à travers différents objets qui rythment le film et ses gags ; la première dispute intervient autour d’un rond de cuir lors d’un repas, puis, alors qu’il ramène la couronne fleurie, celle-ci devient, à l’insu de Jobard, un pneu, une couronne de pain, et… un rond de cuir. Ainsi, Cohl parvient d’une certaine manière à ramener son goût de la mutation, de l’évolution dans la prise de vues réelles, sans jouer d’artifices quelconques. Le résultat souffre peut-être de s’inscrire un peu trop dans le tout venant cinématographique de l’époque, mais on y reconnaît tout de même la patte de son auteur, toujours joueur et insouciant.”
Elie Bartin: Aux origines de l’animation : le cas d’E. Cohl
On se fait un ciné