Self-referentiality

Les inconvénients du cinématographe
R: André Heuzé (?). P: Pathé Frères. Fr 1908
Scène comiques (2me Série) [Filmographie Pathé]

“In this picture we see how the artists engaged to pose for the pictures make the scene so realistic that they get themselves into all kinds of trouble in the city where people are not familiar with their mode of doing things.”
IMDb

André HEUZÉ est né à , le 5 décembre 1880.
Venu de l’opérette, ce pionnier est engagé dès 1905 par la maison Pathé. Il y écrit et réalise des bandes burlesques basées sur des poursuites comme Le Voleur de Bicyclette, Toto gâte-sauce, La Course à la Perruque ou Les Chiens contrebandiers. Fait remarquable pour l’époque, la plupart des scènes sont tournées en extérieur. Il entame une belle collaboration avec le comique André Deed pour la célèbre série des Boireau, qu’il écrit et supervise, laissant souvent le soin à Lucien Nonguet et Georges Monca de terminer le tournage et le montage. Il quitte Pathé pour se consacrer à des œuvres plus ambitieuses comme une adaptation des ‘Aventures de Lagardère’ et des films à caractère sentimental comme L’Âge du Cœur. Il tourne pendant la première guerre mondiale des films patriotiques comme Paris pendant la guerre ou Debout les Morts. Il abandonne le cinéma pour l’opérette, mais apparaît dans quelques films comme interprète (Poil de Carotte de Duvivier, Le Diable au Cœur de L’Herbier) et signe des scénarios (En bordée de Wuschleger, Le Roman du Spahi de Bernheim, Les Chevaliers de la Cloche de Le Hénaff).
André Heuzé est décédé à Paris, le 16 août 1942.”
Ciné-Phil-Azr

Al cinematografo, guardate… e non toccate
D: Ernesto Vaser. P: Itala Film. It 1912
Print: Museo Nazionale del Cinema / EYE collection
Dutch titles

“Whilst Maciste makes an inter-textual reference to Cabiria, the earlier comedy Una tragedia al cinematografo (1913), produced by Cines, points, even if less explicitly, to another popular epic film: Enrico Guazzoni’s Quo vadis? (1913 > Ivo Blom). At the beginning of the film, a man sees his wife chatting with a friend in front of a movie theatre that is covered with posters of Quo vadis?. (…) Another comedy that focuses on the cinematic public is Al cinematografo, guardate… e non toccate  (1912). (…) The movie theatre that is shown here, the ‘Itala’ theatre in Turin, hosts people of different ages and different marital and social status. The three persons Vaser harasses are also examples of this variety. (…)
Self-referential representations of popularity returned in the series of short films featuring actors identified with particular comic characters. Dramatizing everyday situations which were easily recognizable by the public, these actors/characters often set their actions in the new world of which they were part. As a manifestation of the self-referentiality that is typical of this genre of comedy, the parodic element characterizing these films focused on different aspects of cinema, including its popularity and its status as a mass phenomenon.”
Louis Bayman, Sergio Rigoletto: Popular Italian Cinema. Palgrave Macmillan 2013, p. 155

>>> Una tragedia al cinematografo: Spectators Watching Spectators